mercredi 10 septembre 2008

Faut-il faire piquer une chienne de garde lorsqu’elle a mordu pour la première fois ?

Une question sur laquelle mon vétérinaire agréé est resté très circonspect.

Emanation direct du MLFAAD (Mouvement de libération de la femme et autres animaux domestiques), les chiennes de garde sont un groupuscule terroriste constitué de femelles humaines. Malgré quelques similitudes avec les lesbiennes frustrées, c’est un peu comme les labradors et les golden, il ne faut pas confondre. (A l'attention des moins doués d'entre nous je précise qu'elles aussi on les différencie principalement à la longueur des poils).

Les revendications des chiennes de gardes portent essentiellement sur une égalisation des rapports hommes femmes au sein de la société moderne.

Ah ah ah ah. Nous les macho au QI de poissons clown, on en rigole encore. On a beau se gratter les couilles pendant que Zizou occupe son temps de travail en mettant des coups de tête à un Italien, on sait bien qu’on n’est pas près de devenir l’égal des femmes.

Oui oui, je sais ce que vous vous dites…

Les femmes aux foyer qui luttent pour leur indépendance, les salaires inférieurs, le machisme….

Un leurre.

La femme n’a jamais voulu être libéré du joug de l’homme.

Reprenons depuis le début.
Il y a trente ans, la femme ne bossait pas sinon pour amener les gosses à l’école et quelques menus travaux ménagers, ce qui lui laissait la journée pour se taper le livreur de journaux, le laitier, le facteur, le voisin, et peut être un ou deux démarcheurs à domicile. (C’est d’ailleurs de cette activité sexuelle débordante qu’est née la tradition de ne satisfaire son mari qu’une fois par semaine, le samedi, jour ou la plupart des amants de la semaine sont en repos).
Bref, la femme dépensait l’argent du mari, faisait la cuisine et astiquait la vaisselle aussi bien que ses amants.
Les cocus ignorants étaient contents et les femmes étaient sexuellement épanouies.

Aujourd’hui la femme travaille et dépense son propre argent. Pire elle fait briller la vaisselle tout s’occupant des gosses et de la cuisine comme avant, vu que rien n’a changé.
Du coup, elle n’a plus une minute à elle pour se taper plus d’un collègue de travail par semaine, ce qui la rend sexuellement frustrée, donc irritable à la maison et pas qu’en période de règles douloureuses, et voilà expliquée en moins de trois seconde la hausse catastrophique du nombre annuel de divorce sur les trente dernières années.

Vous auriez voulu changer cela si vous étiez à leur place ?
Pas convaincu ?
La femme fait l’amour, l’homme fait la guerre…
Vous connaissez l’adage…
A qui profite la guerre ?
A celles qui s’envoient en l’air pendant que le mari est loin, non ?
Dites plutôt « Pendant que l’homme fait la guerre, sa femme fait l’amour » (bien qu’on ne sache pas toujours avec qui …).
Et le butin des guerres ? Qui le dépense en robe, bijoux et autres pacotilles ?
Qui se prend une pension de veuve quand le mari se fait exploser le crâne par un sniper un peu joueur ?
Et sans parler de la guerre... Qui vit plus longtemps que l’homme en moyenne vu qu’elle ne s’use pas le cœur dans les mines de charbon, ne se brûle pas les poumons dans les usines de produits chimiques et ne se fait pas arracher un bras par une machine un peu trop joueuse ?

Vous croyez vraiment que la femme voulait changer l’ordre des choses ?

Ne me faites pas rire !

Je vous jure, elles étaient peinards les femmes avant qu’arrivent les mouvements de libération.
On payait les restaurants, les vacances à la Grande Motte, le coiffeur et l’esthéticienne. Elles avaient le temps de cuisiner de bon petit plats (A l’époque Findus n’était qu’une petite entreprise familiale). On leur offrait les fourrures, les bijoux, le maquillage et les parfums. On leur achetait des fleurs avant de rentrer et elles nous attendaient, le maquillage refait, les draps changés. Le monde fonctionnait parfaitement ainsi.

Franchement vous y croyez encore à la libération de la femme ?

Si la femme voulait vraiment être libéré, elles auraient TOUTES leur carte de chienne de garde. Regardez donc comment nos conjointes recrutent quand elles font la tête. Elle commencent par vous reprocher de rien faire à la maison et hop, le lendemain, la mère, la grand-mère, la soeur, les meilleurs copines et mème vos propres amiEs vous font la gueule. Alors franchement, s'il y avait un problème de relationnel dans la société moderne entre les hommes et les touffes à poils longs ou ras, croyez moi, on les aurait TOUTES sur le dos depuis un moment déjà.

Et si jamais vous doutez encore, dites moi les velus du torse, est-ce qu’un seul d’entre vous a déjà rencontré une femme qui vienne le brancher au comptoir d’une boite de nuit, lui offre un verre avant de prendre son numéro de téléphone pour l’appeler le lendemain, l’inviter au restaurant, payer l’addition et la rose du vendeur à la sauvette, l’embrasser par surprise sous un lampadaire, le raccompagner chez lui en voiture, ne pas faire la tête quand on lui demande d’attendre un peu car on ne couche pas le premier soir pour finalement fondre en larmes toute une semaine car elle ne rappelle pas après nous avoir sauté ?
Pas moi en tout cas.
Vous non plus ?

Je l'affirme, la femme n'a jamais voulu être libéré.

Personnellement, après un longue réflexion et sur la foi d'une périlleuse enquète, je soupçonne une manipulation masculine audacieuse derrière la libération de la femme, dont les chiennes de gardes n’en seraient que la dernière émanation, un moyen comme un autre pour nous autres pauvres macho soumis, de tenter de faire marcher dans nos souliers de travailleurs acharnés les femmes sophistiqués et feignantes.
Oui les chiennes de gardes ne peuvent être que l’outil dans la main d’un ou plusieurs hommes plus intelligent que la majorité (ça doit bien exister) qui cherchent à remettre leur congénères à niveau et à lutter contre cette exploitation de l’homme par les femmes qui dure depuis des millénaires.

C’est donc arrivé à cette conclusion que j’ai décidé de soutenir fermement le combat des chiennes de garde. Accordons-le ce qu’elles demandent, sans restriction aucune.
- Plus de machisme sur le lieu de travail (ou ailleurs).
- Plus de mains aux fesses au bureau.
- Payons les autant que les hommes, plus mème si elles veulent
- Ne soyons plus jaloux quand elles réussissent mieux que nous.
- Cessons la promotion canapé
- Autorisons-leur la péridurale lors de la sodomie.
- Etc... Etc...

ACCORDONS AUX FEMMES TOUTES LES REVENDICATIONS DES FEMINISTES


Parce qu’ainsi, peut-être qu’un jour nous aussi nous aurons le droit de ne pas travailler, de rester à la maison pour se taper la factrice et la livreuse de journeaux ou de pizzas. Oui peut-être qu’un jour nous auront du temps libre pour faire les magasins de tuning l’après midi pour dépenser l’argent de notre femme, passer l’après midi au bar tout en jouant au tiercé et, soyons fous, rêvons du jour, ou nous irons chez l’esthéticien pour nous faire épiler la touffe juste afin de vraiment leur ressembler et ainsi combler le fossé qui nous sépare !!!

Pas d’hésitation, je prends ma licence d’aboyer chez les chiennes de garde et en signe d'allégeance à leur cause, je le braille haut et fort, sans honte aucune :

« LA FEMME AU BOULOT, L'HOMME AU BISTROT »

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